Une âme devant Dieu
Le petit Dossavi s’en est allé
Innocente victime d’une tentation funeste
Puisse sa présence perturber,
Par la fougue de son jeune age, l’oisiveté céleste
Rien ne restera de lui que des souvenirs, une invisible présence
Jamais plus ses bravoures
Ne recevront des siens une effusion d’encens,
de câlins d’une mère, des accolades d’amour
Hélas, le petit Dossavi est parti
Pour nous, quand le temps prolongera la sieste
la sienne ne finira jamais, perdurant nos cris
de colère, de détresse, de tristesse,
La mort ce sadique phénomène,
Nous mettra tous, de gré ou de force
Fort du temps qui s’égraine
Face à la limite de notre existence
Adieu, fragile enfant échappé de nos bras
Adieu, dans la maison d’où l’on ne revient pas.
Adieu, dans la demeure où nous nous suivrons tous.
Laurier d’ALMEIDA
14/12/2015
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